Même si l’Homme parvient à limiter le réchauffement climatique, la fonte glaciaire de l’Antarctique se poursuivra. C’est la conclusion rendue par des scientifiques du British Antarctic Suvey, l’organisme qui exploite des stations de recherches en Antarctique, dans une étude publiée dans la revue Nature Climate Change. 📝 Dans le détail, les scientifiques ont en effet observé les plateformes de glace, qui retiennent l’écoulement des glaciers. “Quand on fragilise ces plateformes, plus de glace va vers l’océan. C’est ce qu’on observe depuis une vingtaine d’années maintenant grâce à des mesures satellites dans le secteur d’Amundsen”, dans la partie occidentale de l’Antarctique, relève Gaël Durand, directeur de recherche à l’Institut des géosciences de l’environnement. Il poursuit : “On voit que ces plateformes s’amincissent du fait d’intrusions de chocs dans la cavité, qui viennent à fondre la glace plus intensément que précédemment.” Concrètement, c’est comme si on avait perdu le contrôle de la fonte des glaces en Antarctique occidental. ❌ La calotte glaciaire du pôle Sud contient ainsi assez d’eau pour élever le niveau de la mer de cinq mètres. “Aujourd’hui, on est à une élévation du niveau de la mer qui est de 3,7 mm chaque année sur la période récente quand on additionne toutes les composantes”, précise le scientifique. Mais selon lui, “le niveau de la mer va augmenter de deux mètres, mais on ne sait pas encore quand”. Gaël Durand appelle donc à anticiper au maximum l’élévation du niveau des océans. 🌊 |
Une trouvaille qui a ravi les amateurs d’histoire et de beauté. Récemment, des archéologues fouillant l’antique ville romaine d’Aizanoi, qui est aujourd’hui une ville turque connue sous le nom de Çavdarhisar, ont fait une découverte fascinante. Les chercheurs ont en effet trouvé une boutique de cosmétiques. Même s’ils datent de près de 2 000 ans, certains produits, tels que des fards à joues et du fard à paupières, ont été récupérés dans un état correct. Et pour cause : ils étaient conservés dans des coquillages. 🐚 Les archéologues ont également eu la chance de trouver d’autres produits, des bijoux et d'autres accessoires de beauté. “Au cours des fouilles, nous avons rencontré un grand nombre de flacons de parfum. Parmi [les bijoux] il y avait des épingles à cheveux et des colliers agrémentés de perles”, révèle Gokhan Coskun, archéologue de l’université de Dumlupinar. Évidemment, il s’agit d’une découverte importante puisqu’elle permet d’analyser les produits et les matières utilisés par les populations de l’époque, mais aussi de mieux comprendre l’évolution de la mode au fil des années. Parmi les dix teintes recensées dans les produits de maquillage retrouvés, les archéologues indiquent qu’il y avait deux couleurs dominantes : le rose et le rouge. 🧐 Pour apporter de la lumière à leur visage, les femmes de l’époque utilisaient en effet plusieurs matières telles que le plomb rouge, l’ocre rouge et le cinabre. À l’inverse, elles avaient tendance à assombrir leurs paupières avec du khôl pour protéger leurs yeux du soleil. ☀️ |