Back To Science

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Par Okay Doc
7 juil. · 3 mn à lire
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🤖 Des chercheurs ont créé une “peau vivante” pour les robots !

Chaque dimanche, Okay Doc sélectionne pour vous l'essentiel de l'actualité de la recherche et de l'innovation 🔬 🚀

🤖 Des chercheurs ont créé une “peau vivante” pour les robots !

🍒 Des fruits conservés depuis 250 ans ont été retrouvés en parfait état

🦅 7 juillet 2014 : Annonce de la découverte des restes fossilisés du Pelagornis sandersi, le plus grand oiseau du monde

🏆 Jean-Charles Cuillandre reçoit le prix Euclid Consortium Star

L'ACTU QU'IL NE FALLAIT PAS MANQUER 👀

🤖 Des chercheurs ont créé une “peau vivante” pour les robots !

Des scientifiques ont récemment dévoilé un visage de robot humanoïde qu’ils ont créé à partir de peau humaine auto-réparatrice cultivée en laboratoire. Dans la revue Cell Reports Physical Science, on peut voir le robot esquisser un sourire. Mais aussi étrange que cette création puisse paraître, il s’agit d’une étape importante dans le domaine de la robotique, dans la mesure où cette recherche pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de robots humanoïdes capables d’exprimer leurs émotions et de mieux communiquer. 🗣

Cette peau est cultivée à partir de cellules humaines et peut adhérer à toute surface. En effet, la peau en question imite les structures des ligaments cutanés humains afin de s'accrocher sur les éléments complexes et mécaniques d'un robot. Pour parvenir à cette peau qui reprend la flexibilité naturelle de celle d'un humain, les scientifiques l'ont cultivée en laboratoire puis ont appliqué un gel de collagène. L'ensemble a été traité avec un plasma à base de vapeur d'eau. Finalement, la peau s'est avérée suffisamment hydrophile pour que le collagène puisse se lier à la structure du robot, comme des ligaments. 🤖

Ces travaux pourraient avoir des retombées concrètes dans une variété de domaines. L'équipe compte améliorer l'aspect de cette peau en ajoutant notamment des rides et un épiderme plus épais afin d'accentuer son humanisation. 👨

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LA SCIENCE EN IMAGE 📸

🍒 Des fruits conservés depuis 250 ans ont été retrouvés en parfait état

C’est dans le domaine de Mount Vernon, ancienne propriété de George Washington, que des archéologues ont trouvé de précieuses bouteilles qui gardent à l’abri des fruits depuis les premiers jours des États-Unis. Plus précisément, ce sont 35 bouteilles en verre qui ont été découvertes dans le manoir du premier président des États-Unis. Le site officiel du Mount Vernon détaille : “Sur les 35 bouteilles, 29 sont intactes et contiennent des cerises et des baies parfaitement conservées, probablement des groseilles ou des groseilles à maquereau”. 🍒

Le contenu des bouteilles a été extrait pour analyse, et nous savons déjà que ces “baies parfaitement conservées” ont été placées ici durant le XVIIIe siècle. Elles ont probablement été oubliées sur place quand George Washington a pris le commandement de l’armée continentale durant la Révolution américaine. Nous sommes alors à la veille de la naissance des États-Unis, il y a 250 ans. 🇺🇸

Cette découverte est une véritable surprise, riche en enseignements pour l’histoire du pays. “Les fouilles représentent une découverte sans précédent d'artefacts de guerre pré-révolutionnaires et de matière biologique”, précise le site. Au total, 54 noyaux de cerises ont été récupérés. Les analyses vont permettre de déterminer de quelle espèce précisément elles sont issues. 🔬

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IL SE PASSAIT QUOI LE... ? ⏱

🦅 7 juillet 2014 : Annonce de la découverte des restes fossilisés du Pelagornis sandersi, le plus grand oiseau du monde

Le plus grand oiseau de l’histoire a été identifié le 7 juillet 2014 ! Le détenteur de ce record est Pelagornis Sandersi, un spécimen préhistorique dont les os fossilisés ont été découverts en Caroline du Sud aux États-Unis. Les restes de Pelagornis ont été retrouvés en 1983 sur le chantier de construction d’un aéroport, situé près de la ville de Charleston. Entreposés dans un des musées de la région, ces ossements sont restés dans l’ombre durant une trentaine d’années, jusqu’à ce qu’une équipe de paléontologues envisage finalement de les sortir de l’oubli. 💡

L’étude de ces fossiles a fait l’objet d’une publication parue dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences. Selon les chercheurs, la créature volait en se basant sur les mêmes principes que ceux régissant le fonctionnement d’un planeur. Ses longues ailes lui permettaient en effet de voler mais pas de décoller. L’envergure de ses ailes, estimée à environ 7 mètres, était toutefois suffisante pour permettre à l’animal de survoler la surface des océans sur des kilomètres à la recherche de proies. 🔍

Pour s’élancer, l’oiseau, qui pesait entre 20 et 40 kilogrammes, utilisait donc des tremplins naturels tels que des falaises et exploitait la force du vent. Une fois dans les airs, sa vitesse pouvait atteindre jusqu’à 10 mètres par seconde. “Il était rapide et très efficace”, a affirmé Dan Ksepka, co-auteur de l’étude. 🗣

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LA RECHERCHE LEUR DOIT BEAUCOUP 🧑‍🔬

🏆 Jean-Charles Cuillandre reçoit le prix Euclid Consortium Star

Elles ont été vues par des milliards de personnes ! Les premières images en couleur de l'Early Release Observations d'Euclid, une mission dédiée à l'étude de la matière noire et de l'énergie sombre, ont été générées grâce au pipeline de données développé par Jean-Charles Cuillandre. Ce dernier est astronome à l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (CEA-Irfu). Il reçoit ainsi le prix Euclid Star 2024, catégorie scientifique senior. 👨‍🔬

Après avoir obtenu un doctorat en astrophysique à Toulouse, Jean-Charles Cuillandre a travaillé pendant près de deux décennies au Télescope Canada-France-Hawaï en tant qu'instrumentaliste et astronome. Avant de s'engager dans le monde de la recherche fondamentale, il a suivi une formation d'ingénieur qui répondait à son intérêt pour le traitement des données astronomiques et l’instrumentation. 🌌

Il a rejoint le CEA-Irfu en 2014 pour intégrer la mission Euclid afin de contribuer au développement du plan d'étude et de lancer la campagne internationale d'observations au sol, essentielle à la mission. Il a notamment dirigé les observations préliminaires d'Euclid pour fournir les premières images et soutenir la production des premiers résultats scientifiques. 📖

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EN BREF... 🔍

L'OFFRE D'EMPLOI DE LA SEMAINE 🤝


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