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Cette semaine, cap sur de nouveaux sujets passionnants ! De la médecine aux “fake news”, retrouvez nos meilleures actualités à travers nos 5 rubriques thématiques.
💉 Un traitement pour Alzheimer enfin disponible, et il fait déjà débat !
🐝 « Lucifer », l’abeille peu ordinaire découverte en Australie
🌕 La mission Artemis I, pour le retour des Hommes sur la Lune
🧬 James D. Watson décède, la polémique de son prix Nobel se ravive
🚯 La traque des « fake Science » et textes générés par l’IA
Près de 900 mille personnes en France sont atteintes d’Alzheimer. C’est une maladie neurodégénérative terrible pour ses victimes ainsi que leurs proches, altérant la mémoire et détruisant petit à petit toutes les fonctions cognitives. Pourtant, un espoir apparaît pour les patients, et un vrai traitement efficace est enfin proposé au grand public. Détruisant les plaques d’amyloïde ß, responsables en partie de la maladie, il permet de ralentir de façon significative la progression de la maladie. Pourtant alors qu’accepté par l’Europe en avril, la France, elle, a récemment décidé de refuser sa prise en charge par la sécurité sociale.
Effectivement, le traitement reste avec de nombreux effets secondaires chez 30% des patients, pouvant aller jusqu’à des hémorragies internes provoquant la mort des patients. Le traitement contre Alzheimer reste donc une solution, mais qui ne s’exempte pas de tous risques pour les concernés.
Connue pour ses espèces animales aussi bien dangereuses que farfelues, l’Australie n’est pas au bout de ses surprises. Je vous présente « Megachile (Hackeriapis) lucifer », une nouvelle espèce d’abeille découverte ce lundi 11 novembre. Hornée de petites cornes sur le devant de sa tête, le Dr Prendergast de la Curtin School of Molecular and Life Sciences n’a pas résisté à la nommer ainsi en référence à la série Netflix du nom de « Lucifer ».
Drôle de coïncidence que cette découverte soit tombée sur la semaine des pollinisateurs en Australie, et cela nous rappelle l’importance de ces petits insectes à qui l’on doit la vie, mais qui sont pourtant menacés par nos activités humaines.
Alors que plus aucune mission spatiale ayant à son bord des humains pour la Lune n’avait eu lieu depuis plus de 50 ans, le président Donald Trump lui-même incita la NASA en 2019 à développer un lanceur SLS (Space Launch System) ainsi qu’un vaisseau spatiale « Orion » afin de reprendre les missions vers la Lune, cette fois-ci sous le nom d’Artemis.
Suite à ces sollicitations, la fusée de la mission « test », Artemis II, finit par décoller le 16 novembre 2022. L’expédition fut un succès, et permettra aux 2 prochaines expéditions, avec cette fois-ci à son bord des humains, Artemis II et Artemis III, d’envisager de se réaliser. Avec un lancement estimé en 2026 pour la seconde mission, on espère le retour de l’Homme sur la Lune dès 2027 afin d’y poser une base durable pour des tests scientifiques, et les préparations aux prochaines expéditions spatiales vers Mars.
James Dewey Watson, l’un des précurseurs de la génétique, nous a récemment quitté. Avec lui disparaît un homme de génie, mais qui aura changé à jamais le monde des sciences génétiques. Pourtant, est-ce que tout ça est vrai ?
En 1962, Watson allié à Francis Crick et Maurice Wilkins publient la structure de l’ADN en forme de double hélice, qui leur vaut un prix Nobel. Toutefois, il y a un hic : ses travaux basés sur une photographie de l’ADN sous rayons X ont été volés à la chercheuse britannique Rosalind Franklin. Autant admiré que faisant polémique pour ses propos racistes et misogynes, Watson poursuivit ses recherches jusqu’à sa mort, dimanche dernier.
Bien que controversée, cette découverte marqua tout de même un tournant majeur dans l’histoire de la génétique, permettant de comprendre plus tard le fonctionnement du code du vivant, ainsi que le principe même de l’hérédité. Ces recherches fondamentales ont permis de s’élancer vers la compréhension des maladies génétiques, qui sauvent de nombreuses vies aujourd’hui.
Des articles dits « scientifiques » jusqu’aux contenus entièrement générés par IA, nombreuses sont les parutions frauduleuses se voulant basées sur la recherche. Que ce soit pour promouvoir un produit ou une idéologie, publier pour l’argent ou faire le buzz, la fake news s’étend et n’épargne pas les sciences. On parle alors de « fake science », et elle atteint aujourd’hui plus que tout des records.
Dans le combat contre ces articles non-sourcés, notre partenaire la fondation Charpak vous présente dans cette rubrique le projet de Guillaume Cabanac, un professeur d'informatique en université. Lors d’un webinaire prévu ce mardi 18 novembre, il présentera les différentes façons de freiner cette épidémie d’infox dans les maisons d’édition. Dans ce but, il y montrera comment des « détectives scientifiques » font pour contrer ce phénomène, et empêchent la publication de ces articles, ainsi que son site web « Problematic Paper Screener » où il retrace près de 150 millions d’articles de fake science.
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